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17/10/09
Communiqué interassociatif - Guyane

AIDES Délégation départementale de Guyane, Association L’Arbre Fromager, Association pour le Développement de l’Education et la Recherche (ADER), Association Régionale des Médiateurs en Santé Publique (ARMSP), Association de Soutien aux Familles Malades et Formations (ASFMF), Médecins du Monde, La Cimade, La Ligue des Droits de l’Homme :

JOURNEE INTERNATIONALE DU REFUS DE LA MISERE

La journée internationale du refus de la misère est l’occasion pour les associations à orientation humanitaire de la Guyane de crier leur colère
face a la montée de la précarité et de l’exclusion de leurs usagers, toujours plus nombreux et pressants.

Nous, associatifs, le plus souvent bénévoles, nous déplorons l’instrumentalisation « à bon
compte », à laquelle nous sommes poussés, par les pouvoirs publics. Pourtant, de nombreux
organismes nationaux comme la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et
pour l’Egalité) l'ACSE (Agence pour la Cohésion Sociale et l'Egalité des chances) ainsi que des
organismes internationaux, comme la commission internationale des Droits de l'enfant,
dénoncent actuellement les discriminations dont sont victimes les populations précaires de
Guyane pour l'accès aux soins, au logement, à l'identité et à l'éducation.

Nos associations se substituent de plus en plus souvent aux défaillances des politiques et
services publics qui devraient avoir en charge pleinement la solidarité nationale et à l’esprit
l’équilibre, constamment nécessaire, de la cohésion sociale de la région Guyane.

La dépendance croissante des associations majoritairement tournées vers les fonds publics,
versés annuellement, ne peut pas favoriser les développements d’actions audacieuses et
pérennes pourtant utiles à la sécurisation des parcours de vie de nos usagers.

Notre désarroi est immense face à l’injustice et à l’indignité constatées. Nous nous tenons
debout par passion et par cœur et nous refusons collégialement toute entreprise de destruction
du tissu social. Nous appelons les responsables d’état, territoriaux, ou des administrations :

• à recentrer leurs actions sur l’Homme plutôt que sur le profit;
• à anticiper toutes décisions qui déstabilisent une vie ou une famille comme les très actuelles et nombreuses destructions des squats, le renouvellement tardif entrainant rupture de droits au séjour, à la couverture sociale et autres prestations sociales, les entraves aux démarches de scolarisation;
• à assumer la solidarité fondamentale face à la maladie par une facilitation globale de
l’accès aux soins, la création et l’amplification d’une vraie PASS assumée, la
responsabilisation de la médecine de ville face à ses devoirs, le respect strict des textes par les institutions en charge de la protection de l’enfance et de la sécurité sociale ou encore du droit au séjour pour raisons médicales.
• en ayant toujours en tête le mot « Humanité », en soutenant le refus de la machine à expulser, l’accueil décent des demandeurs d’asile et la mise à disposition d’un centre d’accueil des demandeurs d’asile, la création urgente d’une plateforme de distribution alimentaire fonctionnelle.

Les difficultés de notre travail dans cette société qui parfois déraille et souvent défaille, nous
poussent à exiger la juste application du droit par tous les niveaux de responsabilité, l’arrêt
d’une tendance pernicieuse à la substitution « à bon compte » et le respect de la dignité de
’Homme et de ses droits fondamentaux.

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