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Le samedi 29/10/16 - Awala-Yalimapo
Café-débat à Awala

Le Pays des Estuaires Maroni-Mana, territoire transfrontalier représenté par la commune de Awala-Yalimapo (Guyane française) et du site de Galibi (Suriname), à l’honneur de vous convier au « Café-débat »

sur le thème :
La question de l’adaptation : le cas de l’école et de la justice dans trois contextes ultramarins (Guyane, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française)

Avec la participation de Stéphanie GUYON, Edenz MAURICE et Marie SALAÜN

Samedi 29 octobre 2016 à 09h à la salle polyvalente de la mairie de Awala-Yalimapo.

Stéphanie Guyon :
Amérindiens et Businenge : la politique de la différence (1930-1969)
Il s’agit de s’intéresser à la manière dont en Guyane, l’Etat français a administré de manière spécifique certaines populations catégorisées comme primitives de 1930 jusqu’à 1969. Jusqu’en 1969, le gouverneur puis la préfecture de Guyane administre en effet de manière différenciée les amérindiens et businenge et met en œuvre des institutions spécifiques de protection (protection des terres) et d’encadrement (école, dispensaire).
Les ethnologues jouent un rôle central dans la conception et la mise en œuvre de ces politiques publiques à destination de ces populations.  

Edenz Maurice :
"Une école à Boniville ? (fin des années 1930-fin des années 1960).
Cette communication montrera que la construction ou non d'une école à Boniville, entre 1930 et la fin des années 1960, témoigne d'une triple particularité de l'espace colonial guyanais, à la fois périphérique, convoité et autonome. Nous verrons  également que les autorités coloniales, puis préfectorales, et les Boni accordent de ce fait des finalités divergentes, voire contradictoires, à l'école. Il s'agit alors de mettre en lumière les formes de médiation qui s'élaborent entre les uns et les autres dans le champ scolaire.

Marie Salaün
Adapter l'école pour la décoloniser ? (Nouvelle-Calédonie/Polynésie Française)
Les années 1970 sont le déploiement de revendications de souveraineté (autonomistes en
Polynésie française, indépendantistes en Nouvelle-Calédonie) qui placent la question de la
réforme d’une école dénoncée comme « coloniale » au cœur des revendications. De fait, l’inclusion des langues et cultures locales dans les curricula va prendre corps dans les décennies qui suivent, selon des modalités présentées dans cette communication. Elle
présentera une modélisation des tensions que provoque adaptation : tension entre le principe d’égalité des citoyens et la reconnaissance de droits collectifs des peuples autochtones ; tension entre le principe d’égalité des chances et la possibilité d’un traitement différentiel des publics scolaires ; tension entre les différents objectifs assignés à l’enseignement des langues et cultures autochtones ; tension entre les modèles théoriques, les expériences pratiques d’éducation adaptée aux autochtones et les exigences en termes d’acquisition d’une culture commune ; tension entre savoirs autochtones et savoirs scolaires.
 

Mairie de Awala-Yalimapo :  Téléphone : 0594 34 76 77

 

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