Pendant que Christiane Taubira s'applique à faire monter son applaudimètre, oubliant que dans son département d'origine on se traite de macaque à peine qu'on se traite, et que ça ne lui a jamais fait bouger un cil, l'orpaillage clandestin en Guyane prend des tournures de plus en plus dramatiques. Et si beaucoup se sont épuisés dans la dénonciation de ce fléau qui perdure, la relève arrive avec « Les Hurleurs de Guyane », relayés par Escapade Carbet. L'idée de ces Hurleurs est d'organiser un « mur de la honte » pour l'arrivée prévue du président de la République en décembre. Contact : hurleursdeguyane@gmail.com.
L'association Solidarité Guyane, qui oeuvre depuis très longtemps sur le Haut-Maroni, témoigne à l'issue d'un tout récent séjour dans cette région, où elle a pu constater : la « recrudescence de l'activité d'orpaillage illégal dans le Haut-Maroni, au sein du Parc Amazonien de Guyane (tant en zone coeur de parc qu'en zone de libre adhésion) », l'utilisation régulière du mercure dans les deux modes opératoires des orpailleurs (une trentaine de sites alluvionnaires et à peu près le même nombre de puits d'extraction primaire), le sentiment d'impunité des orpailleurs illégaux, et des agents du Parc et des Amérindiens des villages régulièrement menacés de mort.
Observations et recueils de témoignages du 29/10 au 04/11/2013 de l'association Solidarité Guyane dans le Haut-Maroni (pdf)
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