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Au lendemain de la déclaration du juge pour enfants (voir jodla du 18), et une semaine après l'assassinat de la petite fille du foyer la Providence, tous les parapluies se sont ouverts : le ministère diligente une enquête à la demande de Christiane Taubira ; Pierre Désert, président du Conseil Général attend le rapport d'enquête ; Lucien Prévot, vice-président de ce même conseil, en charge du dossier, ne voit pas de raison de fermer le foyer faute de solution de rechange pour les 45 enfants et les 51 employés (France-Guyane du 20 avril), mais admet « une réflexion à faire, des améliorations à apporter et une remise à niveau des structures », tout en n'oubliant pas son discours populiste habituel, rappelant qu' « une bonne partie de ces enfants sont issus de familles immigrées en situation irrégulière » (Radio Guyane du 19 avril). Quant à la présidence du Foyer la Providence, il lui aura fallu une semaine pour découvrir sa "profonde émotion".