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Jodla 28/03/13
Développement durable et poudre aux yeux :
José Gaillou veut repenser la Guyane

Le moment est bien choisi pour le dire, à l'heure des "Semaines du développement durable" en Guyane, où l'on s'applique à constater des évolutions locales pas toujours évidentes : « Il faut repenser la Guyane...», affirme José Gaillou, en pointant les insuffisances du premier sommet de la terre de Rio qui n'a mis aucun frein aux lobbies industriels et financiers, et en regrettant localement le manque d'implication des élus dans l'écologie et le développement durable. Alors que « nous aurions pu être des leaders en la matière », le parc national « a été vidé de son intérêt et de son sens ». En bon Sinnamarien qu'il est, José Gaillou rend hommage à l'aventurier visionnaire Elie Castor, qui avait déjà compris il y a 20 ans l'intérêt de la biodiversité pour la Guyane : « C'est à ce moment que je me suis engagé dans cette réflexion et me suis rendu effectivement compte de la richesse de notre ruralité, de nos savoirs faire et de la fierté de ces femmes et de ces hommes qui bâtissaient ce pays, j'ai appris à regarder autrement la nature qui m'a toujours entourée et que pourtant j'ignorais. Les Malmanouriennes et les Malmanouriens faisaient déjà, sans le savoir, l'éducation à l'environnement et au développement durable, c'est cette éducation que j'ai reçue et que j'ai toujours défendue et revendiquée. Nous étions écologistes malgré nous. Aujourd'hui l'écologie et le développement durable sont considérés par certains guyanais, comme un lobbying des blancs, des néocolonialistes de passage et donneurs de leçons, des assimilés et l'affaire des associations environnementales.»
Le développement durable en Guyane... la voie d'un nouveau paradigme ?
sur le blog de José Gaillou.