L'occupation systématique par des opérateurs miniers légaux des sites d’orpaillage clandestins est désormais actée (Conseil Régional), avec en prime un soutien logistique de l'Etat qui s'engage à mettre à la disposition de la profession une cartographie mensuelle de l'évolution de l'orpaillage illégal. Des renseignements qui n'ont jamais été mis à disposition du public (en violation du cadre législatif de la Charte de l'environnement, selon Guyaweb), mais que l'Etat va pourtant fournir gentiment à nos pauvres orpailleurs.
Pour l'association Maïouri Nature, qui consacre un article à l'affaire Rexma à Saül, « L'arrivée de l'orpaillage légal ne fera qu'accélérer le retour des clandestins que les forces conjointes (armée, légion et gendarmerie) ont mis tant d'années à faire reculer.»
Il reste désormais à calculer avec précision ce que coûte la profession au contribuable, entre les défiscalisations d'envergure (un petit coup d'oeil sur le dossier Rexma paru dans La Semaine Guyanaise en donne un aperçu), les primes, les aides et les petits cadeaux de l'Etat. Additionnés et mis en regard de la minuscule taxe sur l'or, le résultat va s'avérer très instructif. Promotion assurée à celui ou à celle qui s'y colle !
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