Jusqu'ici régulièrement désigné sous le terme "un site internet" par l'unique quotidien guyanais, blada.com a soudain un nom, et se voit même faire la Une du tabloïd local quand il s'agit de relayer une plainte contre notre site. On imagine volontiers la jouissance qu'a pu procurer là-bas un tel gros titre, torché à la dernière minute au point de se tromper sur la pagination en appel (l'article est en page 4 et non en page 3).
L'article de France-Guyane est en ligne ici, et le courrier incriminé est là. Quant à la restauratrice citée, nous l'avions invitée, via un contact commun, à s'exprimer dans nos colonnes. Elle n'a pas cru devoir le faire et a préféré porter plainte. Mais l'importance donnée par France-Guyane à cette affaire risque d'être pour elle une double peine.
Le groupe Hersant Média (GHM), repris au mois de janvier par l'homme d'affaires Bernard Tapie et les héritiers Hersant, est désormais sous le coup de deux enquêtes distinctes, signale Le Monde. La justice s'intéresse de près à la gestion de GHM, propriétaire de Nice-Matin, La Provence, et de diverves publications outre-mer comme France-Antilles et France-Guyane.
Sur Guyaweb, Marion Briswalter a tenté de cerner l'état de la presse en Guyane, bien mal en point après la censure de La Semaine Guyanaise : La presse guyanaise muselée ? « En Guyane, au moins soixante (selon nos calculs) journalistes ou pigistes (sous contrat à durée déterminée) grattent, tapotent, enregistrent, posent leur voix », écrit la journaliste. Sur les dix-sept journalistes contactés pour faire cet article sur la presse et les pressions qu'elle subit, seuls trois d'entre eux ont accepté de s'exprimer.
Elle est pas belle notre presse ?
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