« Pourquoi aller à Paris si c'est pour nous répéter les mêmes choses ? On entend beaucoup de paroles mais on n'a rien d'écrit. » (France-Guyane). Les pêcheurs ont donc décidé de tenir le siège du Consulat du Brésil et refusent de se rendre à Paris comme les y a invités Chantal Berthelot. Et les soutiens sont de plus en plus nombreux, et les tentatives de récupération du mécontentement aussi. Mais il est clair que personne ne peut comprendre que ce problème de pillage systématique des ressources halieutiques (et aurifères) de la Guyane - qui dure depuis de nombreuses années - ne soit pas traité au plus haut niveau, à savoir au niveau diplomatique. A moins que des intérêts supérieurs de l'Etat n'incitent à l'indulgence... (Le Monde, du 06/11/2012 : La France tente d'approfondir son partenariat stratégique avec le Brésil) Et il est vraisemblable que nos forces de l'ordre, obligées d'utiliser des gants de velours contre ces bandits récidivistes, ne sont pas les dernières à le penser. Lire à ce sujet le courrier des lecteurs (thème Mouvements sociaux).
Dernier soutien en date au mouvement des pêcheurs, qui pourrait faire sourire : La Fédération du BTP Guyanais « demande que l’Etat renforce immédiatement son action régalienne de sécurisation du territoire, tant il est incompréhensible que la France paraisse sans moyens pour faire cesser cette situation productrice de non–droit, aussi bien pour la pêche que pour d’autres secteurs économiques dont le BTP ».
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