« Le patrimoine guyanais est-il à l'abandon ? », s'interroge Natacha Maltaverne au lendemain des Journées européennes du patrimoine. Et l'historien Eugène Epailly s'emporte : « Nous assistons à une capitulation intellectuelle et historique. Il n’y a pas de prise de conscience collective du patrimoine. » Et Jean-Marie Prévoteau d'enfoncer le clou : « Existe-t-il un musée sur les populations autochtones ? Sur l’esclavage ? Sur le bagne ? ».
De son côté, le directeur des affaires culturelles Michel Colardelle estime que la situation évolue « Le mouvement de prise de conscience du patrimoine est très net », et énumère les actions en cours dans le département.
Reste que les plus gros travaux à réaliser sont vraisemblablement ceux qui consistent à combattre l'amnésie ambiante... C'est d'ailleurs sur le site de l'Université de Laval que l'on trouve le compte rendu des fouilles qui ont eu lieu cet été sur l'habitation Loyola, fondée en 1668, où un millier de personnes ont été enterrées : « Fouiller la terre d'Amazonie. Des étudiants ont travaillé cet été sur trois sites archéologiques en Guyane française ».
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