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Jodla 13/04/12
Quelques niouzes du Suriname

Le Grand Man Gazon Matodja, décédé en décembre 2011, a été inhumé mardi à Drietabbetje.
Les autorités françaises et surinamaises se sont rencontrées en vue de la mise en place d'un barrage filtrant à hauteur du village de Twenké. Ce barrage, réclamé par les habitants de Twenké, pourrait permettre de les protéger des nuisances causées par les orpailleurs clandestins.
Des milliers de manifestants ont défilé à Paramaribo mardi 10 avril pour protester contre la loi d'amnistie (jodlas des 06/04, 03/04, 25/03) :

Déclaration pour le moins prudente de Catherine Ashton (en français), haute représentante de l'Union européenne, sur la loi modifiant la loi d'amnistie au Suriname (pdf).

Traduction d'articles parus dans la presse du Surinam :

http://www.rnw.nl/suriname/article/protest-paramaribo-tegen-amnestiewet
Protestation à Paramaribo contre la loi d'amnistie
Un peu moins de cinq mille manifestants se sont rendus  dans les rues de Paramaribo afin de protester contre la loi d'amnistie adoptée la semaine dernière. Cette loi conduira probalement à l'abandon des charges contre Desi Bouterse et les autres suspects dans l'affaire des meurtres de décembre 1982.

Les organisateurs se sont déclarés agréablement surpris par le succès de la manifestation. Parmi les nombreux présents se trouvaient des parents des quinze victimes ainsi que des personnalités éminentes, telles que l'ex-président Ronald Venetiaan, l'écrivaine Cynthia McLeod, l'évêque Wilhelmus de Bekker et le leader syndical Wilgo Valies.

Y participaient même Ruben Rozendaal et Edgar Ritfeld, tous deux mis en cause dans le procès des meurtres de décembre 1982. Mais la présence la plus remarquable était sans aucun doute celle de Madelone Menke, la soeur de la présidente de l'Assemblée nationale, Jennifer Geerlings – Simons (membre du NDP), sous la direction de qui l'amnistie a été votée. Madelone Menke, la bouche fermée avec du sparadrap, portait une pancarte avec l'inscription "Les paroles sont vaines".

Le défilé a commencé après un discours de Yasser Riedewald, le fils de Harold Riedewald, avocat assassiné. Il a raconté comment il avait suivi les débats sur l'amnistie depuis les bancs du public au Parlement : "D'un coup de marteau, ce sont trente années d'injustice, d'incertitude et de chagrin qui ont été réduites à rien, comme s'il ne s'était rien passé. Mais je suis bien là, le fils de mon père, d'un homme qui ne craignait pas de défendre ses idéaux".

"La semaine dernière, l'Etat de droit a été mis à mal. Il s'agit d'une tentative évidente pour arrêter le procès en cours. En outre, cette action bafoue la Constitution, le droit international et le droit à la justice pour chaque citoyen", a déclaré l'ancien président Ronald Venetiaan. Il considère la manifestation comme "un appel à réagir".

L'évêque Wilhelmus de Bekker a invoqué la justice et l'équité. "La réconciliation, cela vient en dernier lieu. Le procès pénal doit se poursuivre et les coupables doivent reconnaître leurs fautes, après quoi seulement les parents des victimes peuvent envisager la réconciliation". L'évêque voit du changement dans le pays ces dernières semaines. "La discorde est maintenant très forte".

"L'Etat de droit a été foulé au pieds", a dit pour sa part Chandrikapersad Santokhi, l'ancien ministre de la Justice. Ce dernier est curieux de voir comment les juges réagiront face à l'amnistie qui a été proclamée. "Nous verrons ce qu'ils décideront. En attendant ils ont vu que le peuple du Suriname ne peut pas tout accepter".

Vendredi, le tribunal militaire se réunira à Boxel. Tous les regards seront dirigés vers sa présidente, Cynthia Valstein-Montno. C'est elle qui annoncera la poursuite du procès ou son arrêt.

Des manifestations ont eu également lieu aux Pays-Bas et à Curaçao.

Sur Starnieuws :
http://www.starnieuws.com/index.php/welcome/index/nieuwsitem/10274
Uri Rosenthal, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, a annoncé en rétorsion le gel de l'aide au développement pour le Suriname (il restait à affecter 20 millions d'euros sur la période 2012-2015). L'ambassadeur des Pays-Bas à Paramaribo, Aart Jacobi, qui avait été rappelé pour consultation le lendemain du vote de l'amnistie, n'est toujours pas rentré au Suriname.

Le gouvernement néerlandais souhaite mobiliser l'Union européenne, l'Organisation des Etats américains et la Caricom, ainsi que les Etats proches - le Brésil, la France et le Chili - pour l'adoption d'une position commune à l'égard du Suriname.

Les partis PvdA et VVD plaident pour des sanctions de l'UE.

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