Le 27 mars dernier, Shell, le nouvel opérateur du consortium « Guyane Maritime » rassemblant Tullow Oil, Total et Northpet, a tenu une conférence de presse au Novotel de Cayenne. La presse s'en est largement fait l'écho. Deux nouveaux forages cette année, titrait France-Guyane le 28, qui rapportait les propos "rassurants" des dirigeants : « Nous allons développer nos connaissances du milieu marin au préalable pour anticiper l'impact des activités, le mesurer et réagir en conséquence ».
Mais la fédération Guyane Nature Environnement (communiqué en pdf) ne baisse pas la garde et fait part de ses nombreuses inquiétudes : « A l’heure où les pollutions maritimes aux hydrocarbures défrayent la chronique, la multinationale Shell vient de déposer en Guyane une demande pour deux nouveaux forages ultra profonds, sans que l’avis du public ne soit requis. » Si l'on veut bien en effet prendre conscience des risques que ces forages font courir à l'environnement guyanais, mais que l'on décide d'en faire de nouveaux sans même consulter la population, c'est vraiment que la démocrature a de beaux jours devant elle.
A propos de pétrole justement : le 1er avril, le poisson aura un goût d'essence :
les nouveaux prix sur le site de la préfecture.
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