La semaine anticolonialiste (ou anticoloniale selon les documents) qui se termine demain a ouvert quelques vannes ici et ailleurs, de vieux tuyaux pas encore tout à fait colmatés d'un mouvement politico-littéraire multi-usages (Le Nouvel Obs). La Guyane a aussi participé aux commémorations avec une exposition à Cayenne et une co-signature par le MDES de la déclaration finale à Paris. Mais qui voudrait en effet confier son sort à des nostalgiques qui s'accommodent au quotidien de toutes les injustices quand elles ne sont pas dirigées contre une communauté considérée comme colonisée, selon des critères souvent obscurs.
Et toutes les autres injustices faites au peuple alors ? Comment ne pas préférer une République qui peine à faire son chemin, bâtie dans la douleur et les erreurs en tous genres, au passé barbare comme tous les autres pays du monde, mais qui reste le plus sûr moyen de faire avancer la société.
L'ami Mélenchon a vu juste dans cette déclaration faite à propos de la Polynésie française (Tahiti Infos) mais qui garde toute sa pertinence pour la Guyane : « C’est une erreur de perspective. Mettre en cause le modèle institutionnel sans mettre en cause le modèle du capitalisme financier de notre époque me paraît très mal ajusté. S’il y a une économie atrophiée et des abus et des excès de prédation de toutes sortes, je ne crois pas qu’on fasse avancer le combat pour l’émancipation en le prenant par le bout institutionnel qu’a choisi Oscar Temaru. Le nationalisme contourne la question du partage des richesses et celle du modèle économique que l’on défend.»
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