Le doute n'est désormais plus permis : la Guyane s'installe dans la violence. Le constat est d'autant plus amer qu'une génération est arrivée à l'âge adulte sans que les mesures aient été prises suffisamment tôt pour tenter de prévenir et d'enrayer cette violence maintenant omniprésente. La prévention, c'est un énorme travail qui ne se voit pas et qui n'intéresse personne. Pourtant, lorsque la jeunesse représente plus de 50 % de la population, c'est presque criminel de s'en désintéresser. Les comités de prévention de la délinquance ont longtemps servi de façade mais derrière il n'y avait rien, pas même un observatoire de la délinquance, le minimum pourtant, qui aurait pu être riche d'enseignements, pas même de cellule d'écoute pour les victimes abandonnées à leur sort. Rien, ou si peu... Devant ce constat d'échec, existe-t-il maintenant autre chose que la répression ? Pauvres de nous ! En janvier, une visite présidentielle est annoncée, l'événement faisait la Une de France-Guyane hier. Gageons que la Guyane entière demandera de toutes ses forces des moyens de répression à celui-là même qui a supprimé les brigades de prévention de la délinquance, estimant qu'elles ne servaient à rien.
A l'approche de la Saint-Sylvestre et de la saison carnavalesque, les commerçants de Cayenne s'inquiètent sérieusement : communiqué de Fa Kiao et de l'UCIC.
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