La fraude sociale est un fléau et les traitres sont dans le peuple, avez-vous bien compris ? (Blog Elysée du Monde, Les Echos, Le JDD). C'est bien là, dans le petit peuple des allocataires que l'on nous propose de les cerner, et au besoin, on « charge la mule » (Le Nouvel Obs). Mais au fait, qui fraude ? « La fraude sociale est d'abord le fait... des entreprises » (Les chiffres de la fraude sociale en France). Selon Atlantico ,« l’essentiel de la fraude à la Sécurité sociale repose sur le travail dissimulé et la fraude aux cotisations.» Et les fraudes aux allocations sociales, sur lesquelles on tente de diriger tous les regards, seraient cinq fois moins importantes que le manque à gagner dû au travail clandestin, selon le site L'Alsace, qui conclue : « Il semblerait que l’État veuille y mettre fin, sous la pression de la crise. Cette vertueuse contrainte devra s’exercer autant sur le salarié fraudeur que sur les entreprises indélicates. Or, ce volet n’apparaît guère dans les récentes déclarations officielles.»
* « C'est celui qui dit qu'y est », chanson de Alborghetti.
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