Ceux qui rejettent d'un revers de main les conséquences dévastatrices du mercure sur les populations autochtones (ils existent !) vont devoir ouvrir les yeux : Des scienfitiques viennent de vérifier durant trois mois les effets d'une alimentation à base de poissons toxiques, nourriture courante des populations d'amérindiens Wayanas vivant en Guyane. Le résultat est sans appel : Ils ont très vite montré qu'une alimentation contaminée entraînait la perte de 30 % des cellules nerveuses du cerveau (Solidarité Guyane). Alors que l'orpaillage continue ses ravages et qu'aucun accord politique n'a encore été signé* avec le Suriname et le Brésil (mais on passe avec ce dernier des accords d'armement à n'en plus finir : Egalité et conciliation), la recherche pourra-t-elle aider ces populations ? Des équipes de l’Inserm et du CNRS auraient identifié des protéines capables de protéger le centre nerveux central contre la toxicité du mercure (Information hospitalière).
* Extrait de La Semaine Guyanaise n° 1448 (p.11) du 21 septembre 2011, Le far west sans fin de l'or clandestin, par Frédéric Farine :
L’accord de coopération dans la lutte contre l’activité aurifère illicite, signé entre la France et le Brésil, ratifié dans l’Hexagone, est toujours en stand-by du côté brésilien. Le discours de nos voisins sur le sujet est identique depuis de longs mois : « il est encore à la commission qui examine la constitutionnalité du texte » nous a répété Ana Beltrame, le 16 septembre, avant de souscrire à notre constat sur le sujet : « ça n’avance pas très vite » a admis Mme le consul du Brésil. Quant à la coopération avec le Surinam sur le dossier aurifère « c‘est encore plus compliqué » a soupiré Marie-Luce Penchard au cours de sa visite en Guyane.
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