Il aurait fait à coup sûr une bonne recrue pour la police... ou pour les avocats. Quand Frédéric Farine se lance sur toutes les pistes actuellement disponibles de cette affaire bien glauque qu'est l'enlèvement et l'assassinat de Maurice Méthon, il arrive à lever quelques lièvres qui passent en courant sous les yeux ébahis du tatou endormi. Dans le réquisitoire du ministère public, que le journaliste a attentivement épluché, il est noté « en outre, un individu dénommé Playboy mis en cause dans les auditions comme ayant impulsé l'homicide de Maurice Méthon est en fuite et n'a pas pu être interpellé, qu'il importe compte tenu de la relation intime que Playboy aurait eue avec Carolle Méthon, d'écarter tout risque de concertation frauduleuse ». Observations qui auront sans doute valu au procureur de faire appel de la mise en liberté de Carolle. Sur quels éléments précis ? On ne nous dit pas tout ? Affirmations et rétractation sèment le trouble. Pour l'heure, l'avocat de Carolle, Me Lama, s'en tient au dossier et affirme avec vigueur : « le réquisitoire qui veut envoyer Carolle Méthon en prison repose sur un mensonge ».
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