L'UTG appelle à la grève générale jodla pour soutenir son mouvement à l'hôpital, et entend défendre l'indéfendable.
Ont-ils déjà levé le doigt, même une seule fois, pour dénoncer les conditions de travail indignes des ouvriers sur les chantiers clandestins qui pulullent à travers le pays ? Pas une seule fois !
Sauf à revenir aux sources de la barbarie, il n'y a pas deux sortes d'humanité.
Et s'ils n'étaient que des petits-bourgeois nantis repliés frileusement sur leurs privilèges ? Peut-on enfin regarder en face ce qui devrait nous sauter aux yeux ?
Sous prétexte de défendre l'intérêt des travailleurs, le "mouvement" UTG défend avant tout une classe sociale nouvellement privilégiée du système et qui se replie sur elle-même pour ne lâcher aucune parcelle de pouvoir. Et en y ajoutant des critères de couleur, on resserre encore davantage le cercle des privilèges. Plus facile à défendre, plus facile à gérer, et qui permet de se complaire dans le processus en vogue de la victimisation. On le vérifie chaque jour dans les lieux où les salaires sont élevés, et les exigences de rendement très faibles. L'invraisemblable complaisance de RFO dans le traitement de l'information sur la grève à l'hôpital et la valse hésitation des élus, pourtant visiblement conscients de l'innommable malaise, en sont des preuves supplémentaires.
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