Il y a beaucoup de gens dont la facilité de parler ne vient que de l'impuissance de se taire. (Cyrano de Bergerac)
La zizanie semble vouloir s'installer durablement, avec l'aide active de Florencine Edouard, présidente de l'Organisation des Nations Autochtones de Guyane (ONAG) et signataire d'un communiqué incendiaire, abondamment repris par nos médias, et que nous avions pour notre part prudemment relayé en ces termes le 19 septembre, après le passage de la ministre de l'outre-mer : « Selon l'ONAG, la ministre aurait zappé les Amérindiens, qu'elle n'aurait pas rencontrés. » Qu'elle ne les ait pas écoutés, cela fait peu de doute, mais qu'elle ne les ait pas rencontrés, l'affaire est vérifiable. On imagine mal en effet que les autorités coutumières amérindiennes du Haut Maroni aient cru nécessaire ou même utile d'informer dame Florencine de leur rencontre avec la ministre. C'est bien ce que semble confirmer le communiqué de la préfecture à ce sujet.
A noter encore que le gendarme gravement blessé sur un site d'orpaillage n'est pas mort, comme l'affirme pourtant l'ONAG dans son communiqué (L’Etat a déployé beaucoup de moyens pour un gendarme tué par un garimpeiros), et nous lui souhaitons même un prompt rétablissement.
Pour clôre l'exercice, l'association amérindienne Okamag issue de la communauté Kali'na de Kourou, qui possède un site du même nom et édite la seule revue amérindienne de Guyane, annonce l'arrêt de ses activités. Espérons qu'ils reviendront sur leur décision. Il est encore temps.
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