Entre le 11 et le 12 avril, la sonde de l'IRSN à Cayenne enregistrait une élévation anormale de radioactivité, sans que la raison en soit expliquée à ce jour (jodla du 15 avril). Le 18 avril, France-Guyane tentait plusieurs explications, hors Fukushima : panne de la sonde ou pollution très localisée à Cayenne, due à « l'incinération accidentelle d'une source radioactive, peut-être d'ordre médical ». Le même jour, Guyaweb avançait les mêmes possibles explications et citait un directeur de service à l'IRSN : « Sinon on l’aurait vu sur d’autres balises ». Et de citer les balises les plus proches, de Martinique et de Guadeloupe...
Rien de nouveau sous le soleil, la transparence n'étant pas de mise dans ce domaine aussi sensible. Mais les autorités peuvent-elles réellement ignorer la présence d'une autre station de mesure de radioactivité atmosphérique sur la Guyane ? Car elle existe bel et bien cette station, mise en place par le Commissariat à l'Energie Atomique sur le site du Centre Spatial Guyanais - vraisemblablement pour des raisons pratiques - dans le cadre du traité de non prolifération des essais nucléaires (la station de Guyane y est citée). Cette station est gérée par le CBTO, et porte même un nom : « R31, Kourou, French Guiana ».
La question est donc posée : qu'a enregistré cette station entre le 11 et le 12 avril ?
Pendant ce temps, à Fukushima...
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