La nouvelle est un genre littéraire qui convient si bien pour écrire la Guyane aux multiples sensibilités, qu'elle avait été choisie par les initiateurs du Prix René Maran dès sa création. Et c'est à Marie-George Thébia qu'était allé ce prix en 2006, avec la nouvelle « Bois d'Ebène », publiée avec neuf autres nouvelles dans ce recueil qui vient de paraitre à L'Harmattan : « Le Manguier » (Prix de la nouvelle, Drac 1999) ; « Le Baclou », légende traditionnelle ; « Le petit théâtre des contraires », saynette comique ; « Le Cadavre dans l'abattis », enquête policière dans la diaspora haïtienne ; « Jeanne-Marie est morte », sur le désamour maternel ; « Un dimanche en famille » et « La Solitude du touloulou ».
Passionnée de littérature et d'histoire (et aussi prof, auteur d'un mémoire de maîtrise sur Les Spiritains : la mission de la Guyane 1777), Marie-George Thébia s'applique à transmettre ses passions. Elle a produit un documentaire sur l'histoire du bagne, coécrit un film sur l'immigration chinoise et a publié ses premières nouvelles dans la revue La Roche gravée.
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