Il y a des gros machins comme ça, dont la simple évocation donne des haut-le-coeur. Comme la Sofideg, la SA Hlm, la Senog... etc... Des pompes à frics où, sous prétexte d'aider à développer l'économie ou à fournir des logements décents à la population, l'argent de l'Etat - donc du contribuable, faudrait quand même pas l'oublier - se dissout comme par enchantement pendant des années et des années, sans même éveiller la curiosité. Mais où est la justice dans ce pays ?! Telle une tortue coincée entre deux pierres, on la trouve au détour du chemin alors qu'on ne l'attendait plus. Beaucoup détournent le regard, mais Frédéric Farine dégage une pierre, et la tortue repart, et le lecteur retient son souffle, espérant que la fable de La Fontaine lui donnera raison. Mais le lièvre court toujours, et la justice suffoque sous le poids des dossiers.
Mis en examen pour les mêmes raisons que Léon Bertrand, « corruption passive et favoritisme », Guy Le Navennec, directeur pendant 14 ans de la société d'économie mixte du nord ouest de la Guyane (Senog), dont les finances sont dans un état désastreux (malgré des avances de subventions sur des projets de logements sociaux jamais réalisés) et dont l'actionnaire majoritaire est la mairie de Saint-Laurent, s'est vu attribuer à son départ un superbe parachute doré d' « un peu plus de 872 000 euros ». Une affaire qui, on l'aura compris, s'emmêle à l'infini avec l'écheveau de « l'affaire Bertrand & co ». A lire sans faute dans La Semaine Guyanaise.
Un peu de fraîcheur aussi dans cette Semaine Guyanaise, avec Auxence Contout et ses éphémérides : en février 1744, La Condamine s'installait à Kourou et tirait (à blanc) au canon en direction de Cayenne pour mesurer la vitesse du son (Google book). Avez-vous entendu ?
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