Mais qu'est-ce qui peut leur laisser penser que les populations sont d'accord si elles ne sont même pas informées ?! Le déséquilibre des intérêts en jeu est patent : pour les uns peut-être le jackpot, et pour les autres peut-être la plus grande catastrophe que la Guyane ait jamais connue. Et toujours aucune communication auprès des populations sur les prochains forages pétroliers prévus dans quelques jours au large de la Guyane, alors que le système de forage qui doit être utilisé est interdit en France selon Guyane Nature environnement et que, selon cette même source, les moyens dont dispose la Guyane pour lutter contre une éventuelle marée noire « sont très nettement insuffisants ».
Après Maïouri Nature, après le coup de gueule du biologiste marin guyanais Tony Nalovic, voici que Greenpeace écrit au préfet de Guyane : « Les enjeux environnementaux sont importants : les eaux de Guyane recèlent en effet une biodiversité marine riche et peu connue. Entre les deltas de l'Amazone et de l'Orénoque se développe en effet une multitude d'espèces d'invertébrés qui profitent plus ou moins directement aux 933 espèces de poissons, 29 espèces de mammifères marins et 5 espèces de tortues marines recensées pour la seule Guyane. Rappelons aussi que la Guyane fait partie de la plus grande ceinture de mangrove du monde. » Lettre de Greenpeace au préfet de Guyane.
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