Il y a des pages qu’il faut définitivement déchirer, d’autres qu’il faut veiller à entretenir. Nous savons tous lesquelles.
La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations.
Savoir, c’est une fin en SOIN dit Joann Sfar (écrivain-dessinateur)
Mettons nos souvenirs, notre histoire dans l’action, dans l’amélioration du quotidien, dans la résolution de nos problèmes. Ils sont mieux là qu’ailleurs.
Refusons le communautarisme qui entraîne le repli sur soi et le rejet des autres.Au regard des fureurs du monde, d’une insécurité chronique, sachons apprécier à sa juste valeur la vie que nous menons ici, en Guyane, même si beaucoup de nos concitoyens sont toujours dans le besoin et nécessitent plus que d’autres, d’être accompagnés. Il y a en effet de grandes souffrances, tant d’appel au secours, nous ne pouvons rester indifférents à notre environnement.
Je souhaite à tous :
efficacité, performance et confiance en nos capacités.Certes, beaucoup restent à améliorer, mais il tient à chacun d’entre nous d’apporter notre pierre à l’édifice Guyane. Remettons nous, toujours en question, mais sans jamais douter de ce que nous sommes. En ces temps d’incertitudes, nous devons être sûrs de notre mémoire.
L’amour des autres passe d’abord par l’amour de soi.Vous savez les durs moments traversés mais vous savez aussi et surtout les grands moments de bonheur. Pour aborder nos grands chantiers, il est nécessaire que chacun
assume ses actions.
Bonne année 2006 à tous les hommes, les femmes et les jeunes de bonne volonté, qu’elle vous apporte à tous santé, force et bonheur.