Les uns après les autres, les communiqués sont tombés pour exprimer des condoléances vers le Suriname où sept orpailleurs surinamais ont trouvé la mort samedi dernier sur un chantier illégal. Dernier communiqué en date, celui de la CCI-Guyane. Tous, sauf le président de Région et le PSG - qui ont complètement zappé le contexte - ont rappelé la problématique de l'orpaillage illégal, à l'origine de ce triste accident. Sur le site Politique Suriname, on peut lire, à la date du 22/11/2010 : « Ce qui s'est passé était hors de notre contrôle ». Le détenteur de la concession aurifère, Surgold, y explique que les orpailleurs illégaux avaient envahi la concession - y compris avec de grosses pelles mécaniques - et qu'il avait dû suspendre ses propres activités sur le site pour des raisons de sécurité. Surgold précise en outre : « Il y a quelques semaines, les autorités locales avaient ordonné l'arrêt de l'extraction illégale de l'or, mais après une courte période, l'activité avait repris sur les lieux. »
Sept hommes ont payé de leur vie toute cette inconscience, et c'est extrêmement triste. Mais décréter trois jours de deuil national - ce qu'a fait le Suriname (voir aussi Politique Suriname) - comme on le fait pour la mort des grands hommes ou pour les catastrophes nationales, n'est-ce pas complètement irresponsable ?
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