C'est finalement une bien petite affaire qui doit amener Jean-Paul Lepelletier au tribunal en décembre. Pas de quoi l'inquiéter pour les prochaines élections en vue à la Chambre de commerce. Mais ce qui est intéressant dans cette histoire de petit marché à l'aéroport, c'est d'en détricoter le fil. Ce que Frédéric Farine s'applique à faire avec minutie et qui nous a déjà mené, dans le précédent numéro de La Semaine Guyanaise, à humer le climat à la CCIG à travers un petit règlement de compte en interne.
Après quelques rangs de détricotage en règle, nous voici cette semaine avec le chef d'entreprise à l'origine de ce petit branle-bas de combat. Et c'est là que commencent à apparaitre en filigrane toutes les pratiques bien connues d'arrangements entre amis, mais qui tournent parfois mal. Pas toujours exemplaire, mais pas moins que « beaucoup de gens [qui] font travailler les étrangers sans les payer », comme il l'avoue lui-même, on aurait bien envie de le bousculer un peu ce chef d'entreprise, pour qu'il nous dise ce qu'on lui avait promis...
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