Deuxième volet du reportage de Natacha Maltaverne sur le site le plus isolé de Guyane : Trois-Sauts. « A 8 heures de pirogue de Camopi, quand le niveau des eaux est correct, les cinq villages formant Trois-Sauts attendent, malgré leur volonté de conserver leur mode de vie traditionnel, un minimum de "modernité". Des soins, de l’éducation pour les enfants, de l’électricité.»
Cette commune loin des yeux et loin du coeur - qui permet à l'occasion au Parc Amazonien de faire un peu de mousse - faisait récemment dire à la députée Chantal Berthelot, de retour de Trois-Sauts (France-Guyane du 10-07) : « Disons les choses, il y a toujours un sentiment de culpabilité quelque part après ce genre de visite. On se rend compte qu'il n'y a pas d'électricité, pas assez de points d'eau potable, que pour la moindre démarche administrative il faut au moins huit ou dix heures de pirogue... ». Et un lecteur de notre quotidien lui répondait : « On croit rêver ! ».
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