L'appel du 18 juin, impossible d'oublier, impossible de passer à côté quand tous les médias nationaux diffusent des documents impressionnants, des archives sonores aux accents dramatiques et de bien rares témoignages d'hommes encore en vie. Même sur l'Iphone, l'appel du 18 juin nous poursuit (Génération NT), et Sarkozy s'est rendu en personne sur les lieux de l'appel (RFI.fr). « Devant le déluge commémoratif de l’appel du 18 juin, on reste forcément un peu interdit. Que faire : participer ? ou se taire ? », s'interroge le site d'études géopolitiques EGEA, qui fait un sort au fameux devoir de désobeissance attribué à De Gaulle : « On a l'habitude de dire, comme un automatisme, que De Gaulle en juin 1940 a désobéi. C'est là une vision erronée de sa pensée et de son action. De Gaulle n'a pas désobéi. Tout au contraire. Il a appliqué scrupuleusement une règle militaire bien connue.» Tout fout le camp !
Même le vieux soldat Bigeard - ce personnage épique d'une France disparue qui dialoguait avec le poète arnarchiste Georges Brassens (Archives INA) - a tiré sa révérence ce 18 juin (biographie TF1) après avoir déclaré : « Je vais casser ma pipe et je ne serai pas mécontent. Car j'ai trop aimé la France pour accepter ce qu'elle est devenue.»
« Pour ne pas être les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise, mais enivrez vous », disait Baudelaire.
On a bien essayé avec le foot, mais ça n'a pas marché.
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