En 2007, l'histoire des chèques volés à Air Liquide avait fait le tour de Kourou mais n'était arrivée que tardivement dans la presse (précisément en juillet 2009 dans LSG). « Un prochain procès à suivre qui devrait valoir une bonne séance de guignols », écrivions-nous dans notre jodla du 16/07/09. Visiblement, le procès a tenu toutes ses promesses si l'on en croit Frédéric Farine qui l'a suivi de bout en bout. Aucun des protagonistes de ce dossier, accusés ou présumés victimes, ne semble échapper à l'irrationnel qui marque toutes les étapes de cette folle histoire de chèques volés. Sauf que les sommes en jeu sont énormes et justifient à elles seules d'encombrer les tribunaux. Sinon, un psy aurait dû faire l'affaire.
Mais au-delà de la tournure ubuesque de cette histoire, il est permis de s'interroger sur le rapport des hommes à l'argent et à la morale. (voir à ce sujet sur le blog Respublica : Le rapport des Français à l'argent : un intérêt inavouable ?)
« La Guyane a le chic pour vous préserver de l’ennui, à intervalles réguliers », écrit Frédéric Farine. « Dans ce département d’Amérique où l’Europe spatiale se porte bien, il n’est pas nécessaire d’avaler le moindre champignon hallucinogène ni même de se charger d’ergol pour entrer dans la 5ème dimension. Pour preuve, cette histoire d’amour chabadabada, chabadabracadabrantesque qui, certes, recèle forcément ses côtés sombres et moins avouables. Mais qui aura surtout entraîné dans son sillage déjanté un parterre de protagonistes aveuglés par un chèque à six zéros. Un chèque de 35 millions d’euros, dont nous publions copie, censé représenter une avance de 45 % sur un marché fumeux de 75 millions d’euros qu’aurait attribué Air Liquide à l’Eurl Ruiz de Kourou. »
passer une petite annonce
passer une annonce de covoiturage
passer une annonce d’emploi
associations, postez vos actualités
participez au courrier des lecteurs
Lancements 2022
Vol 259 Ariane 5