Le projet de Schéma Départemental d'Orientation Minière (SDOM) est depuis le 29 avril (jusqu'au 28 juin) en consultation publique à la préfecture (DCLAI, bureau environnement et foncier), à la sous-préfecture de Saint-Laurent, dans les mairies du département, et sur le site de la préfecture (réouverture le 3 mai). Sur le site de News Press, Christiane Taubira interroge le gouvernement : « Afin d'y voir plus clair, j'aimerais savoir si vous comptez procéder à l'inventaire des autres ressources naturelles, comme le préconise le schéma. (...) Enfin, quelles garanties apporterez-vous sur les mesures compensatoires d'intérêt général et sur la prise en compte de l'avis des habitants qui résident dans des zones directement exposées à l'exploitation minière, mais n'ont pas la culture de l'enquête publique ? ».
Dire que les Guyanais n'ont pas la culture de l'enquête publique est un euphémisme. Il va pourtant falloir qu'ils s'emparent de ce projet pour ne pas laisser toute la place aux partenaires incontournables du SDOM, comme Carol Ostorero, exploitant minier elle-même, gérante de Mac Deal, présidente de la Fédération des orpailleurs, et désormais porteuse de la casquette du développement économique de la Région. Et d'importants transferts de titres de propriété se sont faits vers Auplata, qui peine à se mettre en règle avec la législation : sur Boursier. com
Pour éclairer le débat, voir sur le site de la FNE une expertise réalisée par la FNE, le GEPOG et l'UICN : Pour un schéma minier en Guyane.
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