Après avoir rejeté massivement la proposition de la quasi totalité de la classe politique, les électeurs guyanais auront à se prononcer, dimanche 24 janvier, sur une proposition de réforme administrative, débarrassée cette fois de toute idéologie sournoise d'exclusion. La question qui sera posée le 24 janvier est la suivante : « Approuvez-vous la création en Guyane d’une collectivité unique exerçant les compétences dévolues au département et à la région tout en demeurant régie par l’article 73 de la Constitution ?» La question n'est pas si simple, et mérite qu'on s'y attarde. Il existe en France deux collectivités bien particulières dont le statut est le fruit de l'histoire : Paris et la Corse. C'est une particularité que nous pouvons envisager de partager, car si Paris vaut bien une messe*, la Guyane aussi, sans aucun doute.
Nous avons demandé à Nestor Radjou, conseiller économique et social, de nous apporter un éclairage technique sur cette collectivité unique qui nous est proposée : « Selon la constitution, il s’agira naturellement d’une collectivité à statut particulier, tout comme la Corse, Paris… et dont, pour ce qui nous intéresse, les compétences ont déjà été arrêtées, puisqu’elle devra exercer les compétences dévolues au département et à la région.»
Assemblée unique ou « statu-quo » ?, par J. Tayany et N. Radjou
* « Paris vaut bien une messe » : formule historique qui s'utilise généralement lorsque, pour obtenir un avantage important, on consent un petit sacrifice (Expressio).
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