Même si Jean-Paul Ferreira, l'emblématique maire d'Awala et conseiller régional, a bien enregistré sa petite vidéo de propagande sur le site de Guyane 74, le malaise est profond pour les peuples autochtones de Guyane, dont la voix se perd dans le tumulte d'une campagne électorale caricaturale. « En résumé, que peut-il nous arriver de pire ?», écrit le site amérindien Oka.Mag', « Faut il abandonner notre propre culture pour assimiler celle des autres ? Quitter le colonialisme des Blancs pour subir ensuite le néo-colonialisme Créole ? Libre à vous de choisir entre la peste ou le choléra.»
Oka.Mag propose également en lien deux textes déjà anciens : « Les Amérindiens et l'avenir institutionnel de la Guyane », par Jean-Aubéric Charles, paru sur blada, et un texte du juriste Alexis Tiouka, non daté, mais qui semble avoir été rédigé bien avant le "projet de fondement de société".
Dans « Avenir institutionnel de la Guyane et Peuples Autochtones : une question juridique et politique », Alexis Tiouka rappelle : « Les peuples autochtones de Guyane souscrivent totalement à leur participation dans une identité pluriculturelle de la société guyanaise. Ils souhaitent prendre part à l’avenir du département. Cependant, ils souhaitent le faire sans renier ce qu’ils sont et en conservant leur identité. (...) Cependant, il ne faut pas entendre dans ces propos un désir d’autonomie complète. Il s’agit juste d’une demande de reconnaissance de leurs droits et de leur spécificité au sein de l’ensemble national et régional. Les peuples autochtones de Guyane réaffirment continuellement leur appartenance à un ensemble plus large.»
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