« Depuis le dossier "Elie Castor", il s'agit sans doute du tsunami politico-judiciaire le plus important de l'histoire de la Guyane », commente Frédéric Farine dans un long article consacré à « L'affaire "Bertrand and co" » qui paraît dans la Semaine Guyanaise aujourd'hui.
Pour faire un peu de mauvais esprit, on pourrait ajouter que le dossier Castor n'a jamais empêché l'intéressé de devenir un quasi héros national guyanais... Mais revenons-en à Léon, mis en examen pour « corruption passive et favoritisme » et suivi dans la foulée par la mise en cause de nombreux autres personnages qui gravitent autour de "l'affaire CCOG". Un traitement aussi énergique qu'inattendu de la part de la justice, dans un scandale qui dure depuis des années - comme tant d'autres où l'argent du contribuable s'envole en fumée -, mais cette fois avec disparition inexpliquée d'un homme, Myrtho Fowel.
« Mais les prises de parole publiques d'élus locaux ne se bousculent pas au portillon », ajoute Frédéric Farine. On pourrait même dire que ceux qui ont été contraints de s'exprimer sur ce sujet ont fait preuve d'une bien étrange compassion envers leur adversaire politique. Comme si l'hypothèse bien improbable que la justice fasse enfin son oeuvre en Guyane était passée comme un ange au-dessus des micros...
Depuis plusieurs jours, RFO fait ses Unes sur l'affaire CCOG, qu'elle avait soigneusement glissée sous le tapis durant des années... pendant que Frédéric Farine multipliait les enquêtes et les dossiers sans trouver le moindre écho dans la presse locale. Le dossier de Farine qui parait aujourd'hui dans la Semaine Guyanaise est une quasi synthèse de cinq années d'enquêtes.
Maximini : Léon Bertrand reste en prison.
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