« Tout peut encore arriver, il reste encore plus de 30 jours de course », déclarait modestement Patrick Hoyau à RFO aujourd'hui, avant de prendre la tête de la course Rames-Guyane. Si elle surprend les organisateurs de la course, la performance de Patrick n'étonnera pas ceux qui connaissent son goût de l'effort, sa constance, son acharnement à tracer des layons dans la forêt pour organiser des courses pédestres que les sportifs attendent toujours avec impatience. Le sport sans le bitume, comme le Cross du Camp Fabert ou le Biathlon amazonien.
Il a pourtant eu bien du mal à réunir des fonds pour réaliser son rêve de traverser l'atlantique à la rame. Demander, ce n'est pas trop son truc à Patrick. Et sur son bateau, il reste encore de la place pour des auto-collants. Raison de plus pour le remercier d'y avoir mis amicalement un auto-collant de blada. Espérons qu'il lui portera chance jusqu'au bout, parce qu'il court, de tout son coeur, pour inscrire la Guyane dans une victoire.
N'oublions pas de féliciter aussi Jean-Pierre Lasalarié, concurrent du précédent Rames-Guyane, qui a coaché Patrick avant son départ et qui est aussi son routeur (avec Dominique Conin) dans cette course.
Le site de Bouvet Rames-Guyane, les positions des bateaux, le site de Patrick Hoyau.
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