Commençons par rassurer Alain Chaumet qui enfonce des portes ouvertes dans son édito : « Je me suis toujours interrogé sur la question de savoir, pourquoi les acteurs politiques ne se réunissent pas régulièrement, au moins une fois par trimestre, avec les responsables économiques.» Nous aussi on se le demande. Même qu'on en pleurerait !
D'ailleurs, cela aurait peut-être pu éviter la glissade vers l'enfer de la SA HLM de Guyane, « la patate chaude », comme l'intitule Frédéric Farine. Tous les maux de notre société y sont réunis, malversations, clientélisme, passe-droits, complaisance à tous les niveaux, si bien que cette société soi-disant au service des mal logés - et même des pas logés du tout - est au bord du gouffre et n'a plus rien construit depuis 5 ou 6 ans, aux dires même de son président : « hormis un programme de 42 logements à Régina alors que nous avons le foncier et que la Guyane a besoin de logements avec ses 4% de croissance démographique par an ». Un constat véritablement accablant qui devrait être porté à la connaissance de tout Guyanais qui se respecte.
Mais il y a aussi dans cette brume immonde de beaux rayons de soleil, comme cette note de lecture enflammée d'André Paradis pour le dernier roman de Françoise Loe-Mie : « Entre l'arbre et l'écorce », avec « une héroïne qui aime les hommes, et qui a le culot de le crier ». Et André Paradis de conclure : « La littérature guyanaise n’était pas, jusqu’ici, marquée d’un optimisme débridé. On la lisait plutôt tournée vers le passé, avec toute la tristesse et l’horreur que ce passé contient. En écrivant, on faisait oeuvre militante. Fini, tout ça. Arrive Françoise. Voici le nouveau roman guyanais, le roman de la vie. Le roman de l’avenir. »
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