Nouvelles Etudes Francophones, numéro spécial Guyane
Cet ouvrage collectif, publié dans le cadre du CIEF (Conseil International d’Etudes Francophones), porte sur la littérature et la culture guyanaise. Il est coordonné par la vice-présidente du CIEF, Monique Blerald.
Diverses personnalités ont apporté leur contribution à ce numéro :
- Paule Constant, invitée d’honneur du vingt-deuxième congrès du CIEF à Limoges, en 2008. Sensible à la Guyane, la romancière a écrit en 1994, La fille du Gobernator, texte ayant pour toile de fond «ce paradis perdu» où elle a passé une partie de son enfance.
- La députée de Guyane, Christiane Taubira, et le texte de l’allocution qu’elle a prononcé à l’ouverture du congrès 2007 de Cayenne, « La Francophonie, porteuse de toutes les mythologies et de toutes les frustrations ».
- Les écrivains André Paradis, Serge Patient, Elie Stéphenson qui s’expriment librement sur la littérature guyanaise.
Les articles rédigés par des universitaires de Guyane et d’ailleurs (USA, Canada, Europe) sélectionnés par le comité de Rédaction et le comité d’honneur de la Revue NEF, composé d’éminents universitaires et écrivains de renommée internationale, tels que Maryse Condé, Ananda Dévi, Alain Mabanckou relèvent de divers champs disciplinaires : la littérature, la sociologie, l’anthropologie, l’esthétique.
Riche, variée et actualisée, la bibliographie présentée également dans ce numéro constitue un outil de recherche nécessaire à la compréhension des problématiques de cette aire culturelle.
Enfin, les propos recueillis auprès de l'artiste- plasticienne Roseman Robinot complètent ce voyage culturel à travers la Guyane. Ils permettent de mieux comprendre la place qu’occupent les arts plastiques dans cet univers multiculturel propice à la créativité artistique.
Seule aire francophone de l’Amérique du sud, la Guyane reste encore un parent pauvre de la francophonie. Terre natale de Léon Gontran Damas, l’un des pères fondateurs de la Négritude, la Guyane est pourtant une contrée d’une étonnante diversité culturelle et ethnique. Faire découvrir au lecteur les spécificités de la littérature guyanaise, le plonger au cœur de la société et de la culture de cet espace, tels sont quelques uns des objectifs de ce numéro, présentant un dossier consacré à cette région, située au carrefour des cultures antillaises et amazoniennes, mais mal connue et méconnue, victime encore du poids de l’histoire. Désormais, la littérature guyanaise ne sera plus source de mystère. Alfred Parépou, auteur d’Atipa, premier roman écrit en créole en 1885; René Maran, auteur de Batouala, Prix Goncourt en 1921, André Paradis, Serge Patient, Elie Stéphenson, pour ne citer que ces auteurs, vous seront désormais aussi familiers que Léon Gontran Damas. La diversité des sujets abordés, des approches et des auteurs montre que le dialogue des cultures en Guyane est bien une réalité littéraire, anthropologique, historique et culturelle. Des questionnements sur l’identité, le métissage, le marronnage, l’assimilation… indiquent à quel point ces problématiques continuent à hanter l’imaginaire des auteurs guyanais. Cependant, nous ne saurons oublier les écrivains de la diaspora. En effet, ce numéro accueille également aux côtés des textes présentant la littérature et la culture guyanaises, des textes s’intéressant aux littératures caribéenne et africaine.
En savoir + sur le site du CIEF : www.cief.info
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