Des nouvelles de nos rameurs :
C’est par une légère brise de Nord bien établie que les 22 concurrents de la Bouvet Rames Guyane 2009 poursuivent leur progression vers Cayenne. Sur le plan d’eau, l’ambiance est sereine mais appliquée et les plus régatiers d’entre les skippers tentent de profiter de ces conditions favorables pour gagner dans l’Ouest.
En tête de la course, Patrick Favre continue à creuser l’écart sur une route idéale et semble bien décidé à enfoncer le clou :
« Avec le recul, j’ai la conviction d’avoir eu un peu de chance avec ce départ mouvementé puis avec ces 40 premières heures de course particulièrement difficiles. Dans ces conditions, l’expérience de 2006 m’a énormément servi et, dés les premières heures de course, j’ai pu exploiter le maximum du potentiel du bateau et de son rameur.
Très vite, j’ai mesuré les bénéfices de ces 12 à 18 mois d’entraînement intensif aux avirons, de l’optimisation systématique de mon bateau et surtout, de la dream team qui me conseille avec Romain Vergé, vainqueur de la première édition, Antoine Beigner son routeur de l’époque et Christian Dumard, l’un des meilleurs stratèges du genre.
Petite anecdote : A l’aube du second jour de course, un piroguier Sénégalais s’est mis en tête de rejoindre les Amériques à bord de Victoria Patrimoine! Feignant de ne pas comprendre, j’ai poursuivi ma route alors que j’étais déjà entouré de 5 ou 6 pirogues dont les équipages insistaient tous lourdement pour que je donne une chance d’évasion à leur empressé camarade. Fort heureusement, après d’interminables palabres, ils ont fini par retourner à la pêche. »
Henri-Georges HIDAIR :
" J’ai bien du mal à maintenir mon bateau sur un cap idéal ! Je tente pourtant de remonter au vent avec toute la dérive et un maximum de safran sur tribord mais ma progression manque alors de fluidité et reste peu efficace. Ce matin, un court-circuit a mis hors service mon GPS fixe et j’ai du me rabattre sur le portable de secours. En plus de ce problème électrique, j’ai constaté une fuite entre le cockpit et le ballast central. Je vais donc sortir le pistolet à Sika pour essayer de rendre ce ballast opérationnel en cas de gros temps.
A part ces petits tracas, tout va bien pour moi et je suis très heureux d’être en mer."
Patrick DEIXONNE :
" C’est vrai que j’ai un grand désir de revanche sur l’infortune de mon abandon dans la première édition. Au départ, je voulais juste traverser pour arriver en Guyane, si possible en bonne position. Mais comme l’appétit vient en mangeant, l’esprit de compétition est en train de reprendre le dessus et les 63 milles parcourus au cours des dernières 24 heures me donnent envie d’en faire encore plus, si possible pour arriver premier des Guyanais. "
Patrick HOYAU :
" Je me surprends moi-même ! Hier second et ce matin troisième ! C’est très motivant. Je suis pourtant parti hyper fatigué car j’ai été incapable de trouver le sommeil au cours des quelques nuits précédant le départ. Mais la compétition mobilise toute mon énergie et, même si je suis admiratif et content pour Patrick (Favre), j’ai bien l’intention de ne pas le laisser partir. Malheureusement, cette mer d’huile devrait profiter aux purs rameurs ! Pas très bon pour moi !"
Position des rameurs dans la course.
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