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Jodla 10/12/08
Maripasoula, sans eau, sans électricité, sans téléphone, depuis 5 jours

« Bonjour à tous, j'arrive de Maripasoula à la capitale et me demandais bien comment la situation sur place était relayée ; franchement c'est pas ça ! Guyane oubliée de la métropole et le fleuve oublié de la Guyane. Depuis samedi la majorité des quartiers de la ville n'a plus d'électricité (problème de conservation des denrées alimentaires et des pompes à eau) depuis dimanche plus d'eau potable au robinet et depuis lundi plus de téléphone!
On assiste donc à une longue queue d'enfants et d'adultes avec seaux, touques et brouettes pour remplir au château d'eau sa consommation (certains "épiciers" en ont profité pour augmenter le tarif des bouteilles minérales). Pour le bain on va au fleuve...» Lire la suite dans le courrier des lecteurs.

Au cinquième jour arrivent les communiqués de presse :
- Antoine Karam, président de Région, se dit affecté et en appelle à la préfecture : lire
- Georges Patient, sénateur-maire, exprime sa solidarité et en appelle à l'Etat, Edf et la CCOG : lire.

Au journal de 18 heures de Radio Guyane, Tobie Balla, le maire de Maripasoula, ne cachait pas sa colère et déclarait en substance : on ne peut plus arrêter le développement de Maripasoula, on a travaillé pour ça, il faut être sérieux et arrêter le copinage.
Référence sans doute à de multiples errements, comme la boulangerie de Saül par exemple, inutilisée, et qui a coûté 723 000 euros, financés par la CCOG en partenariat avec la Région Guyane et l’Etat. Une affaire scandaleuse, qui n'a pourtant pas ému grand monde.