Ils avaient annoncé dans un premier temps un départ à 5 pour négocier le prix du carburant auprès du gouvernement, mais c'est finalement une délégation de 9 personnes, et non des moindres, qui s'est rendue à Paris : Georges Patient et Jean-Etienne Antoinette (sénateurs-maires), Chantal Berthelot et Christiane Taubira (députées), Antoine Karam (président de Région), Alain Tien Liong (président du Département), Joëlle Prévot-Madère (présidente de la CGPME), Richard Montlois (directeur de cabinet du Conseil général) et Marie-Joseph Pinville (directeur de cabinet de la Région Guyane).
Que ne ferait-on pas pour s'affranchir des quolibets qui ne vont pas manquer de pleuvoir sur nos élus si l'augmentention du prix du carburant est mise en application comme prévu, contrairement à tout ce qui se passe ailleurs.
A croire que c'est l'événement le plus important que la Guyane ait connu depuis des années pour justifier un tel déplacement en force. C'est vrai aussi qu'on ne rencontre pas tous les jours un Wayana du Haut-Maroni dans la rue qui vient vous harceler sur l'horreur de ses conditions de vie*. Mais un automobiliste si !
La délégation va rencontrer successivement Patrick Karam, délégué interministériel, Olivier Magnaval, conseiller auprès du premier ministre chargé de l'Outre-mer, Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des transports, Yves Jégo, secrétaire d'Etat chargé de l'Outre-mer.
* Eux, ils envoient des courriers : Demande urgente d’intervention des forces de l’ordre contre l’orpaillage clandestin sur le Haut-Maroni.
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