Encore une bonne cuvée pour la « Semaine Guyanaise ».
Engageons-nous, rengageons-nous : L'homme par qui le scandale arrive, ce chien de garde de la démocratie*, nous gratifie de toutes les explications concernant son éviction de l'hélicoptère qui a emmené la presse sur le site d'orpaillage clandestin de Guérilla, un site particulièrement juteux dont l'Etat est incapable de reprendre le contrôle et où les comptes se règlent à coup de fusil : déjà 5 cadavres trouvés dans la région, nous précise Frédéric Farine.
Nuit agitée au centre de rétention : ce qu'il y a de sûr dans tout cet écheveau que Farine tente de démêler, c'est qu'il y a de chauds lapins dans les clapiers mais que certains ont la clé et d'autres pas.
Y aura-t-il une bataille du ciel ? demande Jérôme Valette qui fait le point sur les nouvelles donnes de la continuité territoriale avec l'arrivée d'Air Caraïbes sur les terres jusqu'ici exploitées par Air France.
Prendre conscience de notre histoire et de notre patrimoine : Natacha Maltaverne, qui nous avait livré un très bel article sur Guisanbourg la semaine précédente, interroge cette fois l'écrivain Elie Stephenson qui voudrait faire revivre Guisanbourg, avec l'association Zanmourette. Et le sage en révolte précise : « On doit tenir compte des exigences et des limites que nous impose la nature ».
Opacité explosive : Alain Chaumet s'est aventuré sur le terrain glissant du prix des produits pétroliers où un mot peut remplacer un chiffre. Exemple : « En France la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) et la TVA occupent un gros 60 % du prix. En Guyane la TVA est remplacée par l'Octroi de mer... et la Région Guyane en a besoin ».
* Dans cet article, Frédéric Farine cite la Cour européenne des droits de l'homme qui, dans plusieurs arrêts, a défini le journaliste comme « un chien de garde de la démocratie »
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