Dans la Semaine Guyanaise qui vient de paraitre, André Paradis, toujours « au ban des antennes de Radio Guyane », pose en une seule petite page toute verte un nombre incalculable de questions qui fâchent, loin, très loin, du politiquement correct. Parmi ces interrogations qui vont directement rejoindre l'actualité, les trafics de papiers, l'Etat absent, la frime organisée, la violence banalisée, la jeunesse délaissée mais instrumentalisée, les élus dépassés : « Si la société dans laquelle nos enfants sont appelés à vivre est nulle, dans tous les sens du mot, s’ils n’ont aucune chance d’y trouver du travail, d’y vivre dans un logement décent, d’y élever convenablement des enfants, de pouvoir se promener sans se faire agresser, si leur univers n’aura jamais d’autre but que la survie immédiate au jour le jour, si c’est ça la vie, est-ce vraiment la peine d’aller à l’école ? ». Et l'enquête de Frédéric Farine « Faux papas et faux papiers, de la mairie de Kourou... à la préfecture » à travers laquelle filtrent toutes les perversions d'une société en plein désarroi, semble venir comme une illustration des propos d'André Paradis.
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Vol 259 Ariane 5