Nous sommes tous des Fabrice Laurencin. A la lecture du dossier publié par Frédéric Farine dans la Semaine Guyanaise aujourd'hui, on est accablé par l'incompréhension qui a accompagné l'agonie de cet homme de 42 ans, on a envie de hurler, de pleurer, de dire « Non ce n'est pas possible ! » Et pourtant... Des multiples témoignages qui accompagnent ce dossier ressort un accablant sentiment de médiocrité devant la prise en charge des souffrances que décrivent les proches de Fabrice Laurencin, complètement désemparés.
Un homme est mort de la rage en Guyane, et à peu de choses près, il a bien failli mourir comme un chien et a été à deux doigts d'être interné comme fou. Pathétique, même si on ne l'ignorait pas tout à fait, on mesure à quel point le cynisme est roi jusqu'à l'hôpital de Cayenne où l'on ironise sous anonymat sur les déclarations d'Alain Tien-Liong : « Les élus, leur médecin c'est Air France ».
Désormais tous les parapluies se sont ouverts, mais la pluie va-t-elle cesser de tomber ?
Blada
Voir aussi :
- sur le site de RFI.fr : Questions autour d'un décès dû à la rage.
- sur le site de EspaceInfirmier.com : Un cas mortel de rage en Guyane.
- sur le site du ministère de l'agriculture et de la pêche : note d'information sur la rage et réglementation.
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