« Il n'y aurait pas de chiens ni de chats errants dans Cayenne, le virus [de la rage] ne pourrait pas être diffusé ». C'est ce qu'explique la biologiste Marguerite Delaval, spécialiste des chauves-souris, dans France-Guyane aujourd'hui pour prendre la défense des petites bêtes un peu trop vite mises en cause. Toujours selon les propos rapportés par France-Guyane, il y aurait 102 espèces de chauves-souris en Guyane, et sur les trois mille exemplaires capturés entre 2000 et 2004 par la chercheuse pour ses études, cinq seulement étaient des vampires, et selon elle, le risque d'en croiser un chez soi est quasi nul. Pour le reste, espérons que la mobilisation sera à la hauteur de la gravité de l'enchaînement des événements qui viennent de causer la mort d'un homme. Un communiqué de la préfecture.
Suite à la publication de ce jodla, Marguerite Delaval nous a fait parvenir les précisions suivantes :
« Les 3000 exemplaires capturés sont en forêt profonde loin des habitations et des élevages, la fréquence de capture des vampires est donc faible. Par contre si on capture autour des troupeaux les densités de vampires peuvent être très élevées.
De même, d’autres chauves-souris peuvent être porteuses du virus de la rage (en métropole il n’y a pas de vampires mais les chauves-souris peuvent être atteinte du virus, pour la Guyane des études virologiques devraient le confirmer). La différence est que seul le vampire peut le transmettre car il se nourrit de sang et donc mord ses proies. Tandis que les autres chauves-souris n’ont aucune raison de venir mordre quelqu’un (sauf si on les manipule).»
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