Semaine après semaine, le petit hebdo aux allures modestes commence à peser lourd dans le paysage de l'information en Guyane, au point que les autres médias, plus officiels et plus aidés, et pour certains même "budgetophages", semblent mettre un point d'honneur à ne pas relayer les dossiers de fond qu'ils ne prennent pourtant pas la peine de faire eux-mêmes. Ce regard distancié, cette enquête fouillée par exemple sur le dossier des « démolitions de maisons qui provoquaient des violences » paru cette semaine en dit long sur le fonctionnement ahurissant de la Guyane. Loin de l'agenda officiel que chacun semble s'attacher à suivre avec docilité, dans la Semaine Guyanaise, quand on nous parle de la mort d'un clochard craké de Cayenne qui crachait sur les passants, ce n'est pas pour nous expliquer que des anonymes y ont mis le feu ou l'ont pendu sous le marché (sic), mais c'est pour nous dire qu'il était un homme torturé et un véritable artiste. Et dans les éditos décalés, de plus en plus longs du patron de la SG, souvent agaçants mais rarement complaisants, il y a une énorme dose de bon sens. André Paradis n'y est pas cette semaine. Ce n'est pas parce que RFO lui a réouvert sa porte, c'était simplement un bug dans la transmission. On devrait l'y retrouver la semaine prochaine.
N'oubliez pas d'acheter votre Semaine Guyanaise, ne serait-ce que pour défendre la liberté de la presse en Guyane : La Semaine Guyanaise n°1275, du 31 mai au 6 juin 2008.
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