A 10 mois du départ de la course transatlantique en solitaire à la rame, Rames-Guyane, rebaptisée Bouvet Rames-Guyane pour son édition 2009, les organisateurs publient leur premier bulletin (dans la suite). En Guyane, les skippers se préparent, physiquement d'abord, mais pas seulement. Il faut aussi constituer le petit pactole demandé par l'organisation pour être sur la ligne de départ. Le Kouroucien Patrick Hoyau, skipper n° 22, a édité un autocollant pour les petits sponsors (10 €) qui veulent le soutenir, et le Camp Maripas organise pour lui une soirée de soutien le samedi 17 mai au bord du fleuve Kourou. L'association Les 2 pagaies se met également en ordre de marche pour promouvoir la course et nos concurrents guyanais.
Communiqué Bouvet Rames-Guyane n°1 du 7 mai 2008
Plus que dix mois : de préparation, d’entraînement, de réflexion... Dix mois avant d’embarquer pour Saint Louis du Sénégal. Dix mois avant de larguer les amarres, avant la première nuit en mer…
Ils sont déjà 23 inscrits pour « la 2009 ».
Des rameurs de la première heure et de nouveaux arrivants sur le pont afin de ramer à l’entraînement, boucler un budget parfois court, construire le bateau après le boulot...Une nouvelle page s’écrit.
La première fois, c’était en novembre 2006. Quinze pionniers s’embarquaient pour la Guyane, et malgré un départ un peu casse bateau, une arrivée tactique et quelques abandons, ils sont, pour la plupart, arrivés à Cayenne… Certes un peu à l’étroit dans leur embarcation de 8 mètres mais le regard ouvert sur l’horizon.
Et tandis que le champion d’aviron et les loups de mer s’invitaient aux avant-postes, les bleus finissaient par virer marins.
Pour Didier Lemoine, qui fermait la marche de cette « première » et qui n’avait jamais navigué, il n’était pas question de regarder partir le train de la deuxième édition. « Tous les souvenirs de cette aventure sont à jamais en moi. Une seule chose m’obsède : repartir ! ».
Une idée fixe partagée par sa fille, Patricia, qui avait suivi de près la première tentative de son père. Ainsi la fidèle « supportrice » est passée du côté des concurrents et sera peut-être la seule femme sur la ligne de départ.
Dans les rangs des récidivistes, Jean-Jacques Gauthier ainsi que les guyanais Jean-Pierre Lacroix et Patrick Deixonne ont également répondu présent.
Direction la Guyane
Le rendez-vous est pris en mars prochain à Saint-Louis du Sénégal.
Objectif : Cayenne et les 2600 milles nautiques qui séparent le continent africain des côtes guyanaises. Une nouvelle fois, la ville de Cayenne va accueillir ces rameurs au long cours. Une nouvelle fois, la remise des prix se fera à Saint-Laurent-du-Maroni et le CNES, la Région, le Département, la Chambre de Commerce et d’Industrie, le Comité du Tourisme de la Guyane, la ville de Cayenne et la ville de Saint-Laurent-du-Maroni seront présents pour soutenir l’aventure.
Une région désormais indissociable de cette histoire de rameurs. « En ce moment, un bateau de la Bouvet Rames Guyane est exposé à la foire de Paris juste à côté du stand de la Région Guyane » note Antoine Croyère. « Et que ce soit aux divers salons nautiques ou dans de nombreuses autres manifestations, la course est aujourd’hui étroitement associée à la Guyane ».
Le site de la course Bouvet Rames Guyane : www.bouvet-ramesguyane.com
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