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Jodla 02/05/08
Dans la Semaine Guyanaise du 3 au 9 mai

Une invitation de Christiane Taubira à lire Damas : « Nous sommes à la fois une société à tradition orale, mais une société complètement accaparée par des modes très classiques et très formatés de transmission. Donc si les médias ne s'y mettent pas, si l'école ne s'y met pas, les gens ne savent pas... on n'y arrivera pas. » Dans la Semaine guyanaise qui vient de paraître, Christiane Taubira, interviewé par Jérôme Vallette, explique ainsi l'énergie qu'elle déploie pour tenter de mieux faire connaitre l'oeuvre de LG Damas, que les autres pères de la Négritude, Césaire et Senghor, définissaient eux-mêmes comme « le plus puissant d'entre eux ».

Malia Métella à l'honneur : Il les aime les sportifs, Frédéric Farine, et il est même allé rencontrer la grande Malia à Dunkerque et lui consacre quatre pages : « Malia Metella, bienvenue chez les ch'tis ».

RFO, 25 ans et des projets : Faut bien ménager la chèvre et le chou pour ne pas se fâcher avec tout le monde, et Jérôme Vallette réussit très bien l'exercice en maniant l'aigre-doux, exercice d'autant plus périlleux que son édito dans la SG côtoie celui d'André Paradis, écarté de RFO sans raison officielle, comme en d'autres temps un certain Farine.
A ceux qui ne se sont pas encore endormis sur le Tatou, nous disons : courage, serrez les dents, battez-vous ! La Guyane mérite mieux.

André Paradis, justement. Pour tirer quelques plans sur la comète, on pourra dire dans quelques mois que « La Plume à l'index » d'André Paradis avait été trempée dans une encre extralucide. Son texte : «Tonnerre sur Papaïchton » sera le premier (mais sûrement pas le dernier) à faire le rapprochement entre le Waki-jet soigneusement préparé par le CTG pour le mois de novembre sur le Maroni, et le Paris-Dakar lancé sur les pistes africaines. (On relira avec intérêt le texte que nous avait confié Gérard Police en janvier de cette année : C'était le Dakar.) « Le rallye Paris-Dakar est indécent », écrivait autrefois René Dumont, « Je compare cela à une bande de fêtards qui organisent un banquet, mais pas chez eux, et qui entrent chez un pauvre pour ripailler sans l'inviter à partager.»