Le 3 avril, un Antonov se crashait au Suriname à quelques dizaines de kilomètres de la frontière de la Guyane française. Aucun survivant. 19 personnes disparues, dont les familles attendent encore avec angoisse qu'on puisse les reconnaitre avec certitude. Parmi eux, selon toute probabilité, une famille d'Antecume Pata : 5 personnes, ou peut-être 6. Pour certains, ces disparus sont des Français, pour d'autres ce sont des Guyanais, ou plus sûrement des Amérindiens, Amérindiens de Guyane, ou même Amérindiens wayana. Et plus le temps passe, plus ils semblent être d'abord et avant tout des Amérindiens. La Guyane se prend les pieds dans ses multiples identités devant toute cette tristesse. Le soir même de cet accident qui a véritablement endeuillé toute la Guyane, alors que l'identité des victimes n'était pas encore connue, Antoine Karam avait cette fois trouvé les mots justes : « Nous vous transmettons toute notre affection, toute notre compassion, toute notre amitié de voisin, d'ami, de parent, de peuple frère »
Dans la presse en ligne :
La Presse canadienne : « Accident d'avion au Surinam: Sarkozy adresse ses condoléances à la famille des six Français tués »
Le Nouvel Obs : « 19 morts dans la chute d'un avion de ligne »
Ouest-France : « Crash au Surinam : au moins cinq victimes françaises »
Crash-aérien : « Six français morts dans le crash d'avion du Surinam »
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