Marishka (à droite) et Sylvie (à gauche), deux femmes engagées dans la vie associative. Vendredi 7 mars à Kourou, Marishka Koese, présidente de l'association de femmes Saramaka de Kourou Hoi Tanga, avait invité des enseignants de Macouria, Iracoubo, Sinnamary et Kourou qui venaient de terminer un stage autour du conte : L'école du conte. Ayant appris que les savoirs traditionnels pouvaient intéresser l'éducation, les femmes de l'association Hoi Tanga ont souhaité apporter leur contribution en montrant leur savoir autour du conte, des danses et des chants. Une belle réussite dans un climat d'amitié, où les enseignant(e)s ont participé aux danses et aux chants. Des chants traditionnels par leur rythme mais qui sont souvent inspirés de faits actuels et qui s'inscrivent dans la modernité. La traduction de Carole, membre de l'association Hoi Tanga, ne laissait aucun doute : une histoire de fiancé à qui on téléphonait à Saint-Laurent, un chant sur le thème de l'alphabétisation, etc... L'inventivité et la création étaient au rendez-vous. A renouveler sans faute ! Les femmes de l'association Hoi Tanga se sont aussi lancées dans l'alphabétisation, et elles s'exercent dans divers lieux de Kourou avec les moyens du bord (les plus avancées aident les autres). Elles se réunissent également autour d'un artisanat traditionnel (broderie), lui aussi en pleine évolution. Les aides sont les bienvenues, pour l'alphabétisation comme pour les matériaux de base nécessaires à l'artisanat. Fidèles à leur devise, les femmes de Hoi Tanga* tiennent bon ! Et les enseignants, principalement ici des enseignantes se sont dit remotivées par cet apport de connaissances et d'humanité.
*En Saramaka, Hoi Tanga signifie : Tiens bon !
Des photos de l'après-midi de contes, chants et danses, le 7 mars à Kourou.
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