Déja condamné par défaut à deux ans de prison ferme et à une amende de 30 000 euros, l'orpailleur Jean Béna vient encore d'échapper à la prison, révèle une dépêche AFP parue sur le site de RFO.fr (dépêches). Pour cette nouvelle affaire (suite à une opération Anaconda sur le site de Dorlin en juin 2003), Jean Béna, absent au délibéré du procès le 29 février, vient d'écoper d'un an de prison avec sursis et de 50.000 euros d'amende. Toujours libre, l'homme « a toujours nié être le patron de ce site aurifère », précise la dépêche. Pourtant, dans un article de Frédéric Farine « Au royaume des orpailleurs » paru en 2001 sur le site RFI.fr, on peut lire un témoignage très précis sur ce sujet : « Enfin, Jean Bena exploite toujours illégalement l'or primaire sur la concession d'une société minière, la SMYD, dont la société canadienne Cambior détient 50% des parts. Jean-François Millian, directeur de la SMYD : «Monsieur Bena est un exemple délétère pour les autres entrepreneurs du fleuve prêts à se régulariser. Il est celui qui, en toute impunité, ne respecte pas la loi (...) ». »
C'était en 2001...
« L'impunité est le ciment de la violence organisée », disait Cécile Marotte.
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