Depuis la semaine dernière donc, le candidat Alain Chaumet a laissé sa plume d'éditorialiste à Jérôme Vallette qui pose la question devant les fastes républicains déployés sous nos yeux : « N'est-ce pas trop ?» Et quand Frédéric Farine compte soigneusement les vols, les kilomètres, les avions, les petites gâteries et le CO2 pour arriver à des chiffres vertigineux («Les voyages aériens de Sarko : ça c'est du vol ! »), Jérôme Vallette compare le sous-équipement de la Guyane et le train de vie de ses élus : « Et lorsque les élus locaux sont confrontés peu à peu à des enquêtes sur leurs engagements dispendieux, le faste de la visite officielle d'un président, quel qu'il soit, finit par poser une question délicate. N'est-ce pas trop ? ». La réponse est dans le même édito : « Une visite aura donc suffi pour mettre en lumière, sans le vouloir, une partie du paradoxe guyanais, devant des élus parfois dépités, mais souvent silencieux. »
Toute personne un peu physionomiste faisant le guet à l'arrivée des vols AF comprendra bien vite pourquoi tant de nos élus sont restés silencieux (et sûrement dépités !) devant cette débauche de CO2. L'exemple vient d'en haut, et il est bien suivi !
A lire aussi dans ce même numéro de la Semaine Guyanaise : Les cancans de campagne (très marrants mais pas seulement), Quand le torchon brûle à Hollywood (un article sur la grève des scénaristes, une affaire de gros sous moins simple qu'il n'y parait), Le syndrome Arche de zoë (une histoire de faux-infirmier à Saint-Elie mais avec des vrais malades qui ont évité le pire), et un article sur Bernard Lama (les yeux rivés sur l'Afrique du Sud et le président dans la poche).
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