Discrètement, Antonio Fischetti* est venu en Guyane pour voir de plus près ce qui se passait dans la forêt. Accompagné d'un membre du collectif « Quel orpaillage pour la Guyane », de Saül à Maripasoula, il a ouvert tout grand ses yeux et ses oreilles et nous livre une double page de réflexions sur la « Guyane, le far-west de la République » dans Charlie Hebdo du 6 février (qui devrait arriver demain en Guyane).On retrouve dans cet article tous les grands thèmes des interminables et nécessaires combats que les Français de l'hexagone sont encore loin d'imaginer. « On a bien su faire de ce département le fleuron de la conquête spatiale : il serait tout aussi noble d'en faire aujourd'hui le fleuron de l'écologie. A quoi bon l'espace quand plus une rivière n'est propre », conclut Antonio Fischetti.
Mais il y a bien plus étonnant dans cet article :
« Ma soirée chez Jean Béna ». Ce journaliste de Charlie Hebdo s'est payé le culot de faire ce que personne en Guyane n'avait jamais osé faire jusqu'ici : il est allé interviewer chez lui, sur la rive surinamaise du Maroni, celui qui a fait trembler la Guyane pendant des années, mais aussi, ce jour-là, notre journaliste. Dans une atmosphère pesante, et malgré sa détestation bien connue des journalistes, l'orpailleur ne résiste pas à l'exhibitionnisme et se livre à un show cynique comme seuls savent le faire ceux qui ont en partage le mépris, le pouvoir et l'argent. A lire absolument !
* En savoir + sur Antonio Fischetti , scientifique et journaliste à Charlie Hebdo, auteur de « Charlie ramène sa science » : sur L'Internaute.
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